Traitements des varices et varicosités - Docteur Christine D'Hont, Chirurgien vasculaire, Traitement des varices, Phlébologue, Charleroi, Namur, Belgique

Traitement des varices, Docteur Christine D'Hont, Charleroi-Namur-Belgique
Docteur Christine D'Hont, chirurgien vasculaire, phlébologue, traitement des varices et varicosités
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Les différents traitements

pour soigner les varices

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Techniques utilisées

dans le traitement des varices

Diagnostic : échographie-Doppler

Techniques non chirurgicales : sclérothérapie (sclérose), microscléroses sous transillumination, thermocoagulation

Techniques chirurgicales : laser endoveineux (chirurgie minimale invasive), ligature de veines perforantes, phlébectomie, éveinage (stripping)

Docteur Christine D'Hont, phlébologue traitement des varices, chirurgien vasculaire, Charleroi-Namur-Belgique



Techniques non chirurgicales
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Sclérothérapie (sclérose)

Traitement par injection d’un produit sclérosant (habituellement du polidocanol, Aethoxysklérol®) directement dans la veine dilatée, pour obtenir une irritation de la paroi veineuse. Ceci aboutit au durcissement (“sclérose”), à la rétraction, et finalement à l’occlusion de la veine.
Ce processus dure plusieurs semaines voire plusieurs mois avant d’arriver à son résultat définitif.
Le produit sclérosant est utilisé à différents concentrations et sous différentes formes (liquide ou mousse), selon le calibre et la localisation des varices. Pour des varices plus grosses et relativement profondes, on améliore l’efficacité du produit sclérosant en pratiquant des scléroses à la mousse. Ces scléroses peuvent se faire sous contrôle échographique, pour guider l’aiguille et suivre la progression de la mousse dans la veine, on parle de sclérose écho-guidée à la mousse.

Pour les télangiectasies, on pratique des microscléroses (avec une très fine aiguille), sous éclairage par un appareil de trans-illumination appliqué sur la peau du patient. Cela permet au phlébologue de visualiser avec une grande précision les télangiectasies et leur veine nourricière. On améliore ainsi la l’efficacité des microscléroses.

Les scléroses sont réalisées au cabinet de consultation, sont quasi indolores, et ne nécessitent pas d’arrêt de travail. Il sera demandé d’éviter les bains chauds, de garder un bas de compression pendant 2 semaines après la sclérose et d’éviter l’exposition de la zone traitée aux UV pendant 6 semaines.

Comme pour n’importe quel traitement, les scléroses peuvent provoquer des effets secondaires ou des complications. La plupart sont bénignes, ecchymoses (“bleus”), zones indurées sensibles, pigmentation brune pouvant persister plusieurs mois, fines lignes rouges (“matting”), migraines chez les patients prédisposés. Très rarement, on peut avoir des complications plus sérieuses comme des phlébites, nécroses superficielles, accidents neurologiques ou allergiques.

En savoir plus : TRAITEMENT DES VARICES PAR SCLÉROTHÉRAPIE
Document rédigé par la Société Française de Médecine Vasculaire et la Société Française de Phlébologie

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Thermocoagulation

L’action du thermocoagulateur repose sur les vibrations d’un courant de très haute fréquence provoquant un effet thermique au bout d’une aiguille extrêmement fine, protégée par une gaine isolante. C’est la chaleur (à la différence de l’électrocoagulation), qui fait coaguler le vaisseau, sans entraîner de dépigmentations, de brûlure ou de nécrose.
Cette technique s’applique aux télangiectasies les plus fines, qui ne répondent pas bien aux microscléroses, mais pas aux plus grosses varices. Elle peut être effectuée en toute saison et pour tous types de peau, y compris dans des zones fragiles comme la cheville.

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Techniques chirurgicales
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Pratiquement toutes les interventions pour varices se déroulent dans le cadre de l’Hôpital de Jour, le patient entre et sort le jour-même de l’intervention. Exceptionnellement, la décision de faire passer la nuit à l’hôpital sera prise en fonction de l’état de santé du patient et des suites opératoires immédiates, en concertation avec l’anesthésiste. Le patient vivant seul à la maison et ne pouvant faire appel à personne à son retour le jour-même passera d’office la première nuit à l’hôpital.
Une cartographie (échomarquage de la peau) sera réalisé en préopératoire avec un feutre indélébile pour effectuer les repères nécessaires à l’intervention.


Crossectomie-éveinage (stripping) de veine saphène

Cette intervention est réalisée depuis plus de 100 ans et est indiquée dans les cas où les varices sont entretenues par un reflux significatif (objectivé à l’écho-doppler) dans une veine saphène. Elle est le plus souvent réalisée sous anesthésie rachidienne ou générale.

La peau est incisée au pli de l’aine ou au genou et à la cheville pour déconnecter par section-ligature la crosse de la veine saphène et introduire dans la veine un genre de câble métallique (le “stripper”) qui permet de l’arracher, le plus souvent en la retournant sur elle-même (on parle d’invagination). Les incisions sont ensuite refermées avec des fils de suture.
Comme les veines collatérales sont arrachées, il se forme des ecchymoses (“bleus”), souvent des hématomes, pouvant être assez douloureux, au niveau des cuisses et des jambes. Ils se résorbent progressivement en quelques semaines. Pour cette raison, la durée d’interruption de travail après le stripping est de 3 à 4 semaines.

Il peut y avoir des complications neurologiques par lésion d’un nerf sensitif passant près de la veine (nerf sural pour la petite saphène). Elles se manifestent par des fourmillements, une insensibilité de la peau, parfois des sensations de brûlures.
Un écoulement de lymphe (lymphorrhée) ou la formation d’une collection de liquide lymphatique (lymphocèle) peut survenir au niveau de l’aine, de même qu’une infection, surtout chez les patients obèses.
Les phlébites (thrombose veineuse superficielle ou profonde) sont rares.

Cette technique ne traite que les veines saphènes. Les varices visibles devront être traitées dans le même temps opératoire par des phlébectomies, ou, à distance de l’intervention, par des scléroses complémentaires au cabinet médical.

Le stripping est de plus en plus supplanté par les techniques endoveineuses, beaucoup moins agressives, mais tout aussi efficaces.

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Techniques chirurgicales mini-invasives, thermoablation endoveineuse par laser
Le laser est la technique que le Dr Christine D'Hont utilise pour traiter le reflux

L’ablation thermique de la veine saphène (par laser ou radiofréquence) ne l’enlève pas, mais aboutit au même résultat (supprimer le reflux) en détruisant la veine par l’intérieur. La chaleur intense appliquée au contact de la paroi veineuse brûle et entraîne une rétraction progressive de ses composants.

Cette intervention remplace le stripping et est également réalisée au bloc opératoire.
Elle se déroule sous anesthésie locale +hypnose, ou sous légère anesthésie générale. (l’anesthésie rachidienne n’est pas idéale dans le cas du laser parce qu’elle ne permet pas un contact optimal entre la fibre laser et la paroi veineuse, en laissant trop de sang entre les deux).
Un petit cathéter est mis en place dans la veine par simple ponction (et non plus d’incision) sous le genou, pour y introduire la fibre laser qui est positionnée sous contrôle échographique sous la jonction entre la veine saphène et le réseau profond (crosse).
Ensuite, on réalise une anesthésie tumescente, infiltration des tissus entourant la veine avec un anesthésique local, dilué dans du sérum physiologique. Cela permet d’une part d’augmenter le contact paroi veineuse/fibre laser pour améliorer son efficacité, et d’autre part de protéger les tissus avoisinants d’une brûlure pas le laser. Cela permet aussi d’obtenir un effet analgésique local.

Cette intervention relativement récente a les mêmes indications que le stripping, mais permet en plus de traiter toutes les veines accessoires intrafasciales de la saphène.
Par rapport au stripping, le grand intérêt de la thermoablation au laser, est de réduire significativement l’inconfort postopératoire, la consommation de médicaments analgésiques, et par là-même de permettre au patient de reprendre beaucoup plus rapidement ses activités professionnelles et sportives. Selon la lourdeur du travail et l’importance des phlébectomies associées, le travail peut être repris entre 1 à 15 jours après l’intervention.
En outre cette technique ne nécessite pas d’incision de la peau (pas de fils de suture), ce qui est particulièrement intéressant chez les patients obèses à hauts risques de complications locales au niveau de l’incision dans l’aine réalisé pour un stripping de la grande saphène.

Les complications neurologiques comme celles du stripping peuvent se présenter, mais sont plus rares.
Vers le 8ème jour postopératoire, il est fréquent de ressentir une gêne ou une légère douleur sur le trajet de la saphène à la cuisse, répondant aisément aux anti-inflammatoires.

Cette technique ne traite que les veines saphènes. Les varices visibles devront être traitées dans le même temps opératoire par des phlébectomies, ou, à distance de l’intervention, par des scléroses complémentaires au cabinet médical.

En savoir plus : LE TRAITEMENT ENDOVEINEUX THERMIQUE DES VARICES - LASER ENDOVEINEUX
Document rédigé par la Société Française de Médecine Vasculaire et la Société Française de Phlébologie

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Docteur Christine D'Hont Traitement des varices et varicosités, Charleroi-Namur-Belgique


Phlébectomie selon Muller, résections étagées de varices

Par l’intermédiaire d’une mini-incision de 1 à 2 mm ne nécessitant pas de fils de suture, les varices tributaires des troncs principaux (“collatérales”, que l’on peut comparer aux affluents des fleuves) sont retirées à l’aide d’un petit crochet.

Les phlébectomies sont réalisées le plus souvent en alternative à la sclérose, en complément d’une autre intervention (stripping ou thermoablation de saphène ou ligature de veine perforante), ou seules, sur des varices isolées ou en cas de nouvelles varices apparaissant plusieurs années après une intervention.

Elle peuvent se réaliser sous anesthésie locale, rachidienne ou générale, en fonction des gestes associés et de l’importance des résections à faire. Les suites opératoires sont plus souvent très simples et permettent une reprise rapide des activités, encore une fois variable en fonction des gestes associés.
Effets secondaires : de petits saignements au niveau des incisions sont fréquents mais sans gravité, de même que les ecchymoses, qui s’amendent en quelques semaines. Il peut également y avoir une zone de la peau qui paraît “endormie” au toucher (dysesthésies). Ces troubles sont sans gravité et disparaissent progressivement.
Plus rarement on note : inflammation locale douloureuse, phlébite, infection, écoulement de lymphe, cicatrice inesthétique (chéloïde)...

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Ligature de veines perforantes

Lorsqu’un paquet variqueux est alimenté par une veine perforante incontinente, celle-ci sera préalablement repérée par échographie. Ensuite, par l’intermédiaire d’une petite incision de la peau et du plan profond, ou par chirurgie endoscopique, elle sera ligaturée pour supprimer le reflux provenant du réseau profond. A noter que les échoscléroses à la mousse ont également tendance à supplanter ces techniques.


Société française de Phlébologie
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Docteur Christine D'Hont, chirurgien vasculaire et phlébologue
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